Helmut Jaschke, Jésus le guérisseur, tr. de l’allemand par A. Mingam; ‘Editions Brepols, Paris 1997, pp. 233.
Pendant son activitaté publique Jésus libèrait les hommes et les femmes de leurs maladies, et surtout de l’angoisse et de la peur. Il les remettait en bonne santé. Les souffrants cherchaient le contact psychique et spirituel avec Jésus. Aujourd’hui les gens veulent aussi être guéris par une rencontre avec Jésus. Le livre d’Helmut Jaschke, qui porte le titre Jésus le guérisseur, raconte de l’activitaté taumaturgique de Jésus. L’auteur mene l’analyse exégètique des récits évangéliques des miracles, surtout des guérisons faites par Jésus, mais il montre simultanément comment on peut appliquer les mots des évangiles à la vie quotidienne. C’est vrai qu’on ne peut pas lire les évangiles comme on lit les journaux, mais c’est vrai aussi que les mots de la Bible peuvent influencer notre vie d’aujourd’hui. Helmut Jaschke, né en 1942, est docteur en théologie. Il est marié et père de trois enfants. Depuis 1980 il est professeur à l’École supérieure de Pédagogie de Karlsruhe. Il a reçu une formation au dialogue psychothérapeutique.
Le livre de Jaschke se compose de sept chapitres: “Le bannissement de l’origine” (pp 21-46), “Le pouvoir de l’amour-propre” (pp. 47-76), “La quête du sens” (pp.77-108), “Les sentiments refoulés” (pp. 109-140), “Masculin – féminin” (pp.141-168), “La maladie mortelle” (pp. 169-198) e “Pardonner la faute” (pp. 199-228). La bibliographie n’est pas abondante; elle contient principalement les livres allemands. Chaque chapitre du livre de Jaschke est consacré à un des principaux thèmes du processus de la psychothérapie. Il expose brièvement sa problématique anfin de la confronter ensuite avec les évangiles. Dans le premier chapitre Jaschke prouve que chaque personne a besoin de la guérison; cette guérison peut être la guérison pchysique, psychique ou spirituelle. Ensute il parle de l’amour-propre; il soutenit que chaque personne doit accepter soi même, avec ses dispositions et ses limitations. Le troisième chapitre est consarcé à la quête du sens de la vie; sans ce sens on ne peut pas continuer à se développer et à mûrir. La quatrième partie est dédiée aux sentiments refoulés; l’auteur parle surtout de la colère. Ensuite Jaschke s’assorbe dans ses réflexions sur les relations ‘homme – femme’; ces relations exercent une grande influence à le perception du sexe contraire. Le chapitre cinqième contient les réflexions de l’auteur sur la situation de la maladie mortelle; Jaschke fait l’analyse exégètique des récits de l’homme avec un esprit impur (Mc 1,21-28), de la guérison du paralytique (Mc 2,2-11) du miracle du sourd-bègue (Mc 7,32-35) et de la résurrection de Lazare (Jn 11,1-44). La dernière partie est consacrée à la quête de pardonner la faute.
Les réflexions de Jaschke peuvent susciter un scepticisme et un rejet de la part des théologiens et tout particulièrement des scientifiques spécialistes de la Bible. Ils peuvent considerer que les textes du Nouveau Testament interprétés de cette façon sont violés. Pourquoi? Parce-que Jaschke lit la Bible plus comme le psychologiste des profondeurs que le specialiste de l’exégèse. La lecture de la Bible en clé de la psychologie des profondeurs (psychoanalyse) est une méthode assez nouvelle. Le précurseur de cette méthode est théologist allemand, Eugen Drewermann, et son propagateur Anselm Grün. Eugen Drewermann a reçu la interdiction d’enseigner à l‘Eglise, parce-que son interprétation de la Bible n’est pas orthodoxe. Anselm Grün est plus modéré dans ses opinions et idées. Il semble que le livre de Jaschke peut être profitable et utile pour le développement spirituel, mais on ne peut pas en tirer des conclusions théologiques.